18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 21:47

24 mai 2011 : Sortie terrain Ka'ena Point, O'ahu, Hawaii (USA)

Sortie sur le terrain guidé par l'ethno-botaniste et naturaliste Ron FENSTEMACHER et avec Naomi HOFFMAN (Forster Botanical Garden, Honolulu) à la "Ka'ena Point Natural Area Reserve" (NAR gérée par le "Hawai'i Department of Land and Natural Resources" DLNR) située à l'extrême ouest de l'île de O'ahu. Cet écosystème dunaire est l'un des rares encore existant dans les îles habitées de l'archipel de Hawai'i et fait l'objet d'un programme de restoration active (http://restorekaena.org/project.html) pour la préservation de sites de nidification d'oiseaux marins nicheurs (puffins et albatros), de ponte de tortues vertes et de la seule population de phoques endémiques ("Hawaiian monk seal" Monachus schauinslandii) sur l'île. Anciennement terre sacrée pour les hawaiiens, on y trouve le grand rocher "Pohaku o Kaua'i", départ des esprits des morts vers l'île de Kaua'i située à l'est.

PHOTO 1 à 4 (cliché : JYM). vue de la zone sud de la pointe protégée par une clôture mise en place en avril 2011 et du sommet "Pu'u Pueo" (littéralement mont de la chouette endémique). La végétation naturelle littorale sur dunes de sable ("Coastal Dry Shrubland") dominée par l'arbuste indigène Scaevola taccada (Goodeniaceae) avec plus rarement l'arbuste endémique Myoporum sandwicense (Myoporaceae),  les herbacées indigènes Sida fallax (Malvaceae), Heliotropium anomalum (Boraginaceae) et l'herbacée crassulescente et rampante Lycium sandwicense (Solanaceae), la liane rampante endémique Jacquemontia ovalifolia subsp. sandwicensis (Convolvulaceae, en photo) et l'arbrisseau endémique Chamaesyce celastroides var. kaenana (Euphorbiaceae, en photo).

Oahu-Kaena-22 mai 2011-view fence  Oahu-Kaena-22 mai 2011-coastal vegetation

 

 

  

 Oahu-Kaena-22 mai 2011-Jacquermontia

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Chamaesyce 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Entrée avec sas coulissant de la zone clôturée pour y exclure les animaux prédateurs (chats, chiens, mangoustes) et les ongulés.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-gate

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Panneau illustrant la prédation des oiseaux de mer par les chiens.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-panneau dogs kill birds

 

 

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Fleurs de l'arbuste Sesbania tomentosa (Fabaceae), appelé "'Ohai" en hawaiien, et au port caractéristique, rampant et prostré sur les plages de sable ventées de Ka'ena.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Sesbania tomentosa fleurs  Oahu-Kaena-22 mai 2011-Sesbania Scaevola on sandy beach

 

 

 

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Vitex rotundifolia (Verbenaceae) également rampant et prostré.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Vitex rampant 

 

  

  

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Santal endémique Santalum ellipticum ("Coast sandalwood", Santalaceae).

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Santalum on beach

PHOTO 7 (cliché : JYM). Infrutescence dressée de l'arbrisseau endémique Achyranthes splendens var. rotundata (Amaranthaceae) aux feuilles recouvertes d'une pubescence lui conférant un aspect "velouté".

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Achyranthes infrut

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Panneau de signalisation et terrier de puffin du Pacifique.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-panneau shearwater & terrier

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Puffin du Pacifique Puffinus pacificus ("Wedge tailed Shearwater" appelé en 'ua'u kani en hawaiien)

Oahu-Kaena-22 mai 2011-Shearwater Puffinus

 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Poussin de l'Albatros de Laysan Diomedea (Phoebastria) immutabilis ("moli" en hawaiien).Oahu-Kaena-22 mai 2011-Albatross Laysan poussin

PHOTO 11 (cliché : JYM). Tunnel à empreintes pour détecter la présence de petits mammifères.

 Oahu-Kaena-22 mai 2011-trap flag & fence  

PHOTO 12 (cliché : JYM). Trappe à rongeurs.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-fence & trap 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Panneau d'information installé lors de la construction de la clôture.

Oahu-Kaena-22 mai 2011-panneau fence

 

26-28 mai 2011 : Conférence "Evolution of Life on Pacific Islands", East-West Center, Honolulu, Hawai'i (USA)  & Field trip Kahuku Training Area (US Army)

Invitation à participer à la conférence "Evolution of Life on Pacific Islands and Reefs: Past, Present and Future " qui s'est déroulée au "East-West Center" sur le campus de l'University of Hawaii à Honolulu (http://botany.si.edu/events/2011_pacific/overview.htm). Plus de 200 participants d'une quinzaine de pays (Australie, Canada, Chili, Fidji, France, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Philippines, Suisse, Thaïlande, Royaume-Uni et USA) ont présenté les résultats de leurs études menées dans la région Pacifique en bio et phylo-géographie, génétique des populations, biologie de l'évolution, biologie de la conservation, paléo-écologie et archéologie.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Chant d'ouverture ("Hawaiian oli wehe") par Sam 'Ohukani'ohi'a GON III, également biologiste de renom travaillant pour "The Nature Conservancy", Honolulu.

Oahu-East-West Center-27 mai 2011-Sam Gon 

PHOTO 2 (cliché : JYM). Inauguration par Warren L. WAGNER, "Chair of Botany" et conservateur de l'herbier du Smithsonian National Museum of Natural History, Washington.

Oahu-East-West Center-27 mai 2011-conference room 

PHOTO 3 et 4 (cliché : JYM). Interventions remarquées du professeur de biogéographie Randy THAMAN (University of the South Pacific, Suva, FIDJI) sur l'ethno-biodiversité dans les îles du Pacifique et du botaniste de terrain Steve PERLMAN (National Tropical Botanical Garden, Lanai, Kaua'i, Hawai'i) sur la sauvegarde des plantes gravement menacées de disparition dans les îles hawaiiennes (en photo, "critical fence" clôture autour d'un Cyanea sp., Campanulaceae Lobelioidae).Oahu-East-West Center-27 mai 2011-Randy & talk

 

 

Oahu-East-West Center-26 mai 2011-Steve & fenced Lobelia  

PHOTO 5 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain dans la "Kahuku Training Area", une zone militaire de plus de 3800 ha située au sud de la chaîne montagneuse "Koolau Mountain Range" (http://www.garrison.hawaii.army.mil/sustainability/NaturalResources.aspx) gérée par l'armée américaine. Cette forêt mésophile dominée par les grands arbres endémiques Acacia koa (Fabaceae), Metrosideros polymorpha (Myrtaceae), Diospyros spp. (Ebenaceae) et Pleomele halapepe (Asparagaceae) a été fortement perturbée par les activités militaires, les cochons sauvages et l'invasion par de nombreuses plantes introduites : arbres Chrysophyllum oliviforme (Sapotaceae), Leucaena leucocephala (Mimosaceae), Melaleuca quinquernervia (Myrtaceae), Psidium cattleianum (Myrtaceae), Spathodea campanulata (Bignoniaceae), Syzygium cumini et S. jambos (Myrtaceae) et arbustes  Clidemia hirta (Melastomataceae) et Pluchea carolinensis(Asteraceae) (http://manoa.hawaii.edu/hpicesu/dpw.htm).

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Pleomele

PHOTO 6 & 7 (cliché : JYM). L'équipe du "O'ahu Army Natural Resource Program" : de gauche à droite Matt KIER, Jobriath ROHRER, ?, Stephanie JOE, Scott HEINZMANN et William WEAVER pour le recensement et le suivi de la phénologie des espèces endémiques menacées sur le site, ainsi que de la lutte manuelle (coupe) et chimique (pulvérisation 'un herbicide) contre les plantes envahissantes (principalement Clidemia hirta, Melastomataceae).

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-briefing

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-team in action

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Eugenia koolauensis (Myrtaceae), grand arbre endémique devenu extrêmement rare, génétiquement proche de l'arbuste indigène dans le Pacifique Jossinia reinwardtiana (sy. Eugenia reinwardtiana).

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Eugenia koolauensis

 

PHOTO 9 (cliché : JYM). Arbre endémique Pittosporum floculosum (Pittosporaceae) en fruits.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Pittosporum





 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Fleur de Scaevola gaudichaudiana (Goodeniaceae) endémique. 

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Scaevola gaudichaudiana flower

PHOTO 11 (cliché : JYM). Stephanie JOE-KRUSHELNYCKY en action.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Steph Jamie & Scott Heinzmann



 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Tâches folaires sur Eugenia koolauensis causée par le champignon pathogène Puccinia psidii (http://www.hear.org/species/puccinia_psidii/) qui s'attaque aux plantes de la famille des Myrtacées, notamment les genres Syzygium, Eucalyptus, Psidium, Metrosideros et Eugenia.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-leaf Puccinia psidii 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Les bâtiments du "Oahu Army Natural Resource Program" basé sur le site du "US Army Schofield Barracks".

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-panneau Oahu Army Natural Resource

PHOTO 14 (cliché : JYM). Pépinière du "Oahu Army Natural Resource Program".

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-green house

 

 

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM). Eugenia koolauensis en culture en pépinière avant réintroduction.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Eugenia koolauensis in pot 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Fleur d'Hibiscus brackenridgei (Malvaceae), arbuste endémique, en culture en pépinière.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Hibiscus brackenridgei subsp

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Inflorescence de Schiedea obovata (Caryophyllaceae) en culture en pépinière.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Schiedea hookeri flowers

 

 

 

 

 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Fleur et fruits d'Abutilon menziesii (Malvaceae) en culture en pépinière.

Oahu-Kahuku-24 mai 2011-Abutilon fl & fr

 

6-10 juin 2011 : CEPF Meeting, Suva & Field-trip Mabualau Island (FIJI)

Participation à la conférence d’évaluation à mi-parcours du "Critical Ecosystems Partnership Funds", http://www.cepf.net/Pages/default.aspx) consacrée au "Polynesia-Micronesia Hotspot" et organisée par le programme de « Conservation International » dans le Pacifique, ainsi qu’à la réunion du groupe technique consultatif ("Technical Advisory Group") évaluant les projets soumis pour le quatrième appel ("4th round") à financement. Le CEPF est un fond mondial consacré à la conservation des écosystèmes (principalement terrestres) et à la sauvegarde des espèces menacées dans les 34 points-chauds de la biodiversité et destiné à la société civile (ONG, associations…). Les 6 principaux "donateurs" de ce fond d’un montant de 7 millions de dollars US sont la "World Bank", l’Agence française pour le Développement (AFD), Conservation International (CI), le "Global Environment Funds" (GEF), la Fondation John D. et T. MacArthur et le Gouvernement du Japon.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Le site de la conférence (Hotel Novotel Suva) est situé dans la baie de Lami, près du port de Suva, avec une vue magnifique sur des îlots recouvert d'une forêt littorale dense avec des draperies de la liane ligneuse indigène Entada phaseoloides (Mimosaceae)...et des carcasses de bateaux échoués lors du dernier cyclone.

FIJI-Suva-7 juin 2011-islets

PHOTO 2 (cliché : JYM). Ouverture de la conférence par le ministre de l'environnement fidjien... le Colonel Samuela SAUMATUA !

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-Opening session

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Les participants quittant la salle de réunion flottante... et mouvante en fonction de la houle.FIJI-Suva-5-6 juin 2011-meeting room

 

 

 

PHOTO 4 (cliché : JYM). John WATKIN (CEPF, Washington) décrivant le financement CEPF. 

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-John Watkin & CEPF

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Greg SHERLEY (UNEP, Apia) et président du TAG démontrant le mécanisme du Global Environment Fund pour les îles du Pacifique. 

FIJI-Suva-7 juin 2011-Greg & money

 

 

 

 

 

PHOTO 6 et 7 (cliché : JYM). Présentation des posters sur les espèces envahissantes dans les différents pays et territoires du Pacifique par les participants.

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-poster session

 

 


 

FIJI-Suva-5-6 juin 2011-stop



 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Sortie sur le terrain en bateau à moteur.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-Sia David Butler

PHOTO 9 (cliché : JYM). Vue de Mabualau, une île inhabité de 3.3 ha (390 m de long sur 130 de large) située à environ 7 km de la pointe Est de Viti Levu (Kamba Pt) mais occasionnellement fréquentée par les pêcheurs des villages voisins et de touristes  (l'hotel de luxe  "Toberua Island Resort" voisin y organise des visites).

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-view island



 

 

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). L'île est formée de calcaire soulevé pouvant atteindre 4-5 m de hauteur avec une forêt littorale de type "makatea". Au premier plan Karen AZEEZ et le Dr. Valerie HICKEY, Environmental Scientist de la "World Bank".

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-makatea forest-copie-1

PHOTO 11 (cliché : JYM). Panneau indiquant le programme de dératisation (contre Rattus exulans)  mené par "BirdLife Fiji" depuis 2008, financé par le CEPF avec la collaboration technique du Department of Conservation de Nouvelle-Zélande (DOC), le Pacific Invasive Initiative (PII)  et "Island Conservation" (http://www.pacificseabirdgroup.org/GrantReports/Seniloli_EradicationReportMabualauIsland.pdf).

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-panneau

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Site de nidification important pour les noddis Anous tenuirostris (environ 20 000 individus), les fous à pied rouge Sula sula (en photo) et les roussettes (Pteropus tonganus), l'île a été désignée comme un "Site of National Significance" aux îles Fidji.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-fous pied rouge

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). La petite herbacée littorale Boerhavia tetrandra (Nyctaginaceae) aux fruits collants disséminés par les oiseaux marins d'île en île.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-Boerhavia sp 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Sous-bois de la forêt littorale dominée par Pisonia grandis (Nyctagniaceae) et Neisosperma oppositifolia (Apocynaceae) avec Terminalia sp. (Combretaceae), Ficus spp. (Moraceae), Barringtonia edulis (Lecythidaceae), Dysoxylum (Meliaceae) et le très urticant Dendrocnide (Urticaceae) !

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-understorey makatea forest

PHOTO 15 (cliché : JYM). Serpent marin Laticauda colubrina ("Yellow-lipped sea krait", Hydrophiidae ou Elatidae) appelé également "Tricot rayé" en Nouvelle-Calédonie, devenu très commun sur l'îlot depuis l'éradication des rats. Prédateur de poisson extrêmement vénimeux mais pas agressif et plutôt craintif avec l'homme, cette espèce généralement nocturne s'accouple en mer mais vient pondre ses oeufs sur terre.

FIJI-Mabualau-7 juin 2011-sea snake

 

 

26-30 juin 2011 : Expertise sur les Espèces Exogènes, Société minière Vale-NC & sortie terrain Chutes de la Madeleine, Province Sud (Nouvelle-Calédonie)

Participation à l'expertise du "Plan Opérationnel de Maîtrise des Espèces Exogènes" de la société minière Vale-NC, en collaboration avec Yohann SOUBEYRAN (Initiative "Espèces Exotiques Envahissantes" du Comité français de l'UICN http://www.especes-envahissantes-outremer.fr/) et d'un groupe de travail composé d'experts de la Direction de l'Environnement de la Province Sud (http://www.province-sud.nc/environnement/direction-de-lenvironnement-denv), IRD (http://www.ird.nc/), du SIVAP-DAVAR (http://www.davar.gouv.nc/portal/page/portal/davar/propos_davar/sivap), WWF (http://nouvelle-caledonie.wwf.fr/),  Institut Agronomique Calédonien (http://www.iac.nc/), Centre de Régulation des Gros Gibiers (http://www.biodiversite.nc/AICA-CREG-Centre-de-Regulation-des-gros-Gibiers_a181.html), Société Calédonienne d'Ornithologie (http://www.sco.asso.nc/) et de l'Observatoire de l'Environnement de Nouvelle-Calédonie (http://www.oeil.nc/observatoire/missions).

PHOTO 1 (cliché : JYM). "L'Usine du Grand Sud Vale-NC", anciennement appelée "Goro-Nickel" puis "Vale-INCO" (une usine pilote construite en 1999). "Vale" est un groupe brésilien, 2ème société minière au monde et 2ème plus grand  producteur mondial de nickel, employant 4000 employés en Nouvelle-Calédonie dont 1000 emplois directs et 250 entreprises en sous-traitance pour un investissement de 4,5 milliards de dollars US. L'objectif 2013 est de produire 60 000 t de nickel sous forme d'oxyde et 4500 t de cobalt sous forme de carbonate.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-panneau

 

PHOTO 2 (cliché : JYM). vue de l'usine avec au premier plan Dacrophyllum verticillatum (Ericaceae), herbacée dressée endémique aux longues feuilles rassemblées au sommet de la tige. Environ 840 espèces de phanérogames ont été recensées sur l'aire d'emprise du projet et les bassins environnants comprenant la Plaine des Lacs et Prony avec un taux d'endémisme de 95% !

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-vue usine & e

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM). Explications données par le technicien Benoît NYIKEINE sur les mesures de quarantaine au port international de Prony construit en 2005 spécifiquement pour l'usine et recevant depuis 2007 des navires en provenance des Philippines, Thailande et Brisbane en Australie. 

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-visite port 

PHOTO 4 (cliché : JYM). Essais de revégétalisation des talus par ensemencement hydraulique ("hydro-seeding") avec des graminées allochtones et des cypéracées endémiques.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-revégétalis

 

 

PHOTO 5 (cliché : JYM). Test de rhizocompostage des boues d'épuration avec l'herbacée endémique Flagellaria neocaledonica (Flagellariaceae) afin de la substituer au ""roseau" Phragmites australis (Poaceae) potentiellement envahissante dans les zones humides.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Flagellaria 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM). Pluchea odorata (Asteraceae), plante introduite très envahissante en Nouvelle-Calédonie, planté ou maintenu près du réfectoire de la base-vie !

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Pluchea réfe 

 

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Fougère arborescente Cyathea cf. cooperi (Cyatheaceae), potentiellement envahissante en Nouvelle-Calédonie, plantée comme ornementale près des baraquements.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Cyathea 

 

 

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM). Rainette verte et dorée Litoria aurea ("green and golden swamp frog", Hylidae) cachée dans une Broméliacée cultivée. Cette grenouille originaire de la côte sud-est d'Australie -où elle est considérée menacée- aurait été introduite en Nouvelle-Calédonie au 19ème siècle (présente sur la Grande Terre, l'île des Pins et les îles Loyauté) ainsi qu'en Nouvelle-Zélande et au Vanuatu. Carnivore ayant un régime alimentaire large (dont le scinque endémique Caledoniscincus austrocaledonicus), son impact sur la biodiversité néo-calédonienne est encore peu documenté.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-grenouille da

PHOTO 9 (cliché : JYM). Groupe de travail sur une zone complètement déboisée et faisant l'objet de tests de revégétalisation.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-team

 

 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Vue des bassins de rétention des sédiments après extraction des minéraux. L'emprise totale du projet sur 30 ans est de 1900 ha dont 700 pour la mine. Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Bassin de ré

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). Le Dr. Stephan McCOY en charge de la restauration écologique à Vale-NC. Créée en 1996, la pépinière a déjà produit 320 000 plants en 2009 avec l'objectif de produire 500 000 plants chaque année.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-Stephan

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Germination de graines de ? (Myrtaceae), l'une des 190 espèces multipliées en pépinière. 

 Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-plantations p

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). La Réserve naturelle provinciale de la Madeleine couvre 400 ha de "maquis minier" (sols latéritiques ultrabasiques riches en métaux comme le Fer, Chrome, Nickel et pauvres en éléments nutritifs) comprenant 168 plantes vasculaires appartenant à 53 familles botaniques différentes.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-entréeNlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-panneau réserv 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Les chutes avec au premier plan Neocallitropsis pancheri (Cupressaceae) dont le bois contient une huile essentielle fixatrice de parfum, ce qui lui valut d'être surexploités entre les deux guerres.  L'espèce est actuellement protégée.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Chutes Madelein

PHOTO 15 (cliché : JYM). Amemya scandens (Loranthaceae), plante hémi-parasite.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Amemya scandens

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Inflorescence de Megastylis gigas (Orchidaceae) commune.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-orchidée

 

 

 

 

PHOTO 17 (cliché : JYM). Nepenthes vieillardii (Nepenthaceae), liane carnivore à urne. Une autre plante endémique carnivore, Drosera neocaledonica (Droseraceae) est inféodée aux milieux marécageux.

Nlle-Caledonie-Province Sud-Vale-28 juin 2011-plante carniv 

PHOTO 18 (cliché : JYM). Fruits verts de Tabernaemontana cerifea(Apocynaceae).

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Ochrosia

 

 

 

 

 

 

PHOTO 19 (cliché : JYM). Scaevola beckii (Goodeniaceae)

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011- Scaevolaa beck

 

 

 

PHOTO 20 (cliché : JYM). Leptecophylla (syn. Styphelia) longistylis (Ericaceae)

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Styphelia longi

 

 

 

 

 

PHOTO 21 (cliché : JYM). Bikkia campanulata (Campanulaceae).

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Bikkia campanul

 

PHOTO 22 (cliché : JYM). Lichens Cladia retipora (Cladoniaceae) formant des tapis blancs sur le sol du maquis.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-champignon

 

 

 

 

 

PHOTO 23 (cliché : JYM). Panneau indiquant le programme de restauration du site initié en 1998 avec plus de 10 000 plants d'espèces endémiques.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-panneau zone de 

 

PHOTO 24 (cliché : JYM). Parmi les espèces replantées, Dacrydium guillauminii (Podocarpaceae), restreinte aux abords des rivières et des lacs.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Dacrydium

 

 

 

 

PHOTO 25 (cliché : JYM). "Bois bouchon" Retrophyllum minor (Podocarpaceae) - au tronc épaissi à la base et au bois léger autrefois utilisé pour la confection des bouchons - se développant les pieds dans l'eau et extrêmement sensible aux feux. 1200 individus ont été replantés dans la réserve en 1999.

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-bois bouchon 

 

 

 

 

 

PHOTO 26 (cliché : JYM). Plantation d'Araucaria columnaris (Araucariaceae) effectuée par la Direction du Développement Rural de la Province Sud en 2008 avec régénération de pin des Caraïbes Pinus caribaea provenant de peuplements voisins. L'autre espèce communémment plantée en sylviculture est le "kaori" Agathis lanceolata (Araucariaceae).

Nlle-Caledonie-Province Sud-25-26 juin 2011-Araucaria plant

  

06 et 12 juillet 2012 : Sorties terrain Pic Vert & mont Marau, Tahiti Nui (Société)

Sorties sur le terrain avec Miakoti KELETOLONA, étudiante en Licence 3 "Sciences de la Vie et de la Terre" à l'Université de Polynésie française, en stage pour une étude sur le système de reproduction des espèces du genre Melicope (Rutaceae) endémiques de Tahiti et des Marquises, décrites comme étant dioïques, monoïques ou à fleurs bisexuées.

PHOTO 1 (cliché : JYM) : vue sur l'une des crêtes à fougère Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) menant au mont Marau à partir de la vallée de Tipaerui, et des vallons boisés envahis par le miconia et le tulipier du Gabon Spathodea campanulata (Bignoniaceae).

Tahiti 6 juillet-2011-vue crête

PHOTO 2 (cliché : JYM) : sous-bois de forêt naturelle ombrophile ("forêt de nuages") vers 1100 m d'altitude, relativement intacte.

Tahiti 6 juillet-2011-sous-bois forêt nuages 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 3 (cliché : JYM) : Graines de Gahnia schoenoides (Cyperaceae), grande herbacée endémique de la Société communément trouvée en zone ouverte comme pionnière héliophile. 

Tahiti 6 juillet-2011-Gahnia 

PHOTO 4 (cliché : JYM) : Plantule de Coprosma taitensis var. taitensis (Rubiaceae), petit arbre endémique de la Société, aux feuilles fortement attaquées par les charançons endémiques Rhyncogonus sp. (Curculionidae). 

Tahiti 6 juillet-2011-Coprosma

 

PHOTO 5 (cliché : JYM) : Tuberolabium papuanum (syn. Trachoma societatis), une petite orchidée indigène épiphyte aux populations parfois importantes mais très localisée à Tahiti.

Tahiti 6 juillet-2011-Tachoma societatis Tuberolabium papun

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM) : Fleurs (hermaphrodites ou fonctionnellement femelles à 4 étamines courtes) et fruits verts d'un Melicope cf. bracteata (Rutaceae) endémique de la Société (Tahiti, Bora Bora, Raiatea ?) et des Australes (Raivavae), échantillonné au mont Marau vers 850 m d'altitude.

Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Melicope fleurs femelles 

  Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Melicope fruits verts

 

 

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Miakoti prélevant des fleurs sur une branche collectée sur un grand arbre de Melicope cf. bracteata pouvant atteindre 10 à 12 m de hauteur dans les vallons humides.

Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Miakoti & Melicope 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Fleurs (à 8 étamines, 4 antésépales et 4 antépétales) et fruits verts de Melicope cf. tahitensis, espèce aux inflorescences, pétioles et dessous de feuilles à pilosité prononcée (ce qui la distingue deM. lucida aux feuilles glabres), sur crête ouverte et ventée au mont Marau vers 1300 m d'altitude. Les deux taxons morphologiquement proches peuvent présenter des feuilles unifoliées ou trifoliées, parfois coriaces à bordure du limbe révolutée, et avec des petites auricules à la base des feuilles. Tahiti-Mont Marau-27 janv 2006-Melicope sp. infl 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : invasion progressive des bords de route menant au mont Marau par l'herbacée lianescente et épineuse Mimosa diplotricha var. diplotricha (syn. M. invisa, Mimosaceae), introduite dans les années 50 à Tahiti, aujourd'hui observée jusqu'à 900 m d'altitude.

Tahiti-Mont Marau-12 juillet-2011-Mimosa invisa diplotricha 

 

 

 

 

 

 

 

 

14-15 juillet 2011 : Sortie terrain piton de Pirae, Tahiti Nui (Société)

Sortie sur le terrain avec les membres de l'association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati a Taua a Hiti Noa Tu" (Elie et Zaza POROI, Christian MALINOVSKI, Frère Maxime CHAN, Théo GUILLOUX, Ravahere TAPUTUARAI), l'entomologiste David HEMBRY et la "fire ecologist" Erica NEWMAN (doctorants, Université de Californie à Berkeley), avec une nuit passée dans la "cabane" d'Henri JAY, située à 735 m d'altitude en haut du col du Tahara'a (commune de Mahina).

PHOTO 1 (cliché : JYM) :  vue sur le mont Orohena (2241 m) et les hauts plateaux de Faufiru situés en contrebas et au fond de la vallée de la Tuauru, depuis la crête sommitale menant au piton de Pirae (1479 m) et au mont Aorai (2066 m).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-vue Orohena

PHOTO 2 (cliché : JYM) : grand arbre Hernandia moerenhoutiana subsp. campanulata (Hernandiaceae) partiellement défolié, devenu extrêmement rare dans des vestiges de forêt naturelle mésophile à hygrophile de moyenne altitude à Tahiti comme Alphitonia zizyphoides (Rhamnaceae) et Zanthoxylum nadeaudii (Rutaceae), endémique de la Société, également trouvés sur le site en zone semi-ouverte vers 850 m d'altitude.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Hernandia défolié

PHOTO 3 (cliché : JYM) :  Fruits verts de Psychotria tahitensis (Rubiaceae), arbuste endémique de Tahiti encore relativement commun en sous-bois de forêt hygrophile à ombrophile entre 600 et 800 m à Neonauclea forsteri (Rubiaceae), Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Cyathea spp. (Cyatheaceae)  non envahie par Miconia calvescens (Melastomataceae), le tulipier du Gabon Spathodea campanulata ou le petit arbre Tecoma stans (Bignoniaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Psychotria fruits ver

 

PHOTO 4 (cliché : JYM) : (ré-)ouverture du sentier sur une crête à fougère indigène Dicranopteris linearis (Gleicheniaceae) entre 900 et 1000 m d'altitude, avec de rares petits arbres ou arbustes Metrosideros collina (Myrtaceae), Glochidion taitense (Euphorbiaceae), Coprosma taitensis (Rubiaceae) et Vaccinium cereum(Ericaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Rava sur crête anuhe

PHOTO 5 (cliché : JYM) : sous-bois d'un vallon sous-crêtal humide et frais vers 935 m d'altitude, à fougères arborescentes Cyathea spp. (C. affinisC. medullaris et C. epaleata) et grande fougère Asplenium australasicum(Aspleniaceae), dominé par les petits arbres endémiques Astronidium sp. (Melastomataceae), Ascarina polystachya (Chloranthaceae) et Ixora cf. orohenensis (Rubiaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-sous-bois vallon fore 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 6 (cliché : JYM) : Inflorescence de Octarrhena (syn. Phreatiamyosorus (Orchidaceae), petite orchidée indigène épiphyte en vestige de forêt mésophile à Fagraea berteroana (Loganiaceae), Allophyllus rhomboidalis,Pisonia tahitensis (Nyctaginaceae) et rare Zanthoxylum nadeaudii (Rutaceae). 

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Phreatia fleurs 

PHOTO 7 (cliché : JYM) : Mousse épiphyte en sous-bois sombre de ravin humide.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-bryophytes

 

PHOTO 8 (cliché : JYM) : Boutons de Psychotria speciosa (Rubiaceae), une variété de cette espèce endémique de Tahiti à inflorescence pauciflore, grandes fleurs blanches sessiles à calice foliacé, nouvellement découverte vers 1150 m en sous-bois de forêt de nuages envahie par miconia.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Psychotria speciosa b

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 9 (cliché : JYM) : Fruits verts de Psychotria cf. grantii (Rubiaceae), petit arbuste endémique de Tahiti rare en sous-bois de forêt ombrophile vers 1100 m d'altitude.Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Psychotria cf. granti 

PHOTO 10 (cliché : JYM) : Petite fougère indigène Tmesipteris gracilis (Tmesipteridaceae ou Psilotaceae), parfois très commune en épiphyte sur stipe de fougère arborescente Cyathea sp. (Cyatheaceae).

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Tmesipteris dense

 

 

 

 

 

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM) : Diplazium ellipticum (Dryopteridaceae), grande fougère terrestre endémique de Tahiti et Moorea.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Diplazium sp.

 

 

 

 

 

 

 

 

 PHOTO 12 (cliché : JYM) : Fruits ouverts de Geniostoma astylum (Loganiaceae), arbuste à petit arbre endémique de Tahiti et Moorea, rare sur crête ouverte.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Geniostoma fruits ouv

 

PHOTO 13 (cliché : JYM) : Meryta cf. lanceolata (Araliaceae), petit arbre endémique de Tahiti et Moorea, très rare sur crête et vallon suspendu vers 1140 m d'altitude.

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Meryta sp. 

 

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM) : Grevillea robusta (Proteaceae) planté sur la crête sommitale vers 1180 m d'altitude près d'une ancienne "cabane" construite par Maurice JAY dans les années 1950 !

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-Grevillea robusta

 

 

 

PHOTO 15 (cliché : JYM) :  Vue sur la "piste des 1000 Sources" tracée sur le flanc Est de la vallée de la Tuauru et pente sous-crêtale colonisée par les fougères arborescentes Cyathea spp. (Cyatheaceae) au premier plan. 

Tahiti-Piton Pirae-14-15 juillet-2011-pente à Cyathea

 

 

17-21 juillet 2011 : Sortie terrain mont Fairurani, Mo'orea (Société)

Sortie sur le terrain avec Elie POROI (Association de protection de la nature "Te Rau Ati Ati"), David HEMBRY (entomologiste, doctorant à l'University of California at Berkeley) et Erica NEWMAN ("fire ecologist", doctorante à UC Berkeley) au mont Fairurani (741 m) situé sur la côte nord-est de l'île de Mo'orea afin d'y étudier la succession végétale après l'incendie de novembre 2008 qui a détruit environ 200 ha de végétation entre 500 et 720 m d'altitude. Il s'agit de notre 5ème ascension (la première en septembre 1997 avec le botaniste Jacques FLORENCE et Teva MARUHI de l'IRD, puis en janvier 2005 avec Jean-François BUTAUD et Ravahere TAPUTUARAI, en août 2006 avec Jacques, Teva, Ravahere et Sylvain MARTINEZ pour l'installation de placettes permanentes, et en août 2009 avec Ravahere et Marie FOURDRIGNIEZ pour la prospection des sommets et des vallons suspendus dans le cadre du programme "Moorea Biocode") ayant permis un inventaire floristique approfondi du site avant et après cette perturbation anthropique exceptionnelle et de grande ampleur.

PHOTO 1 (cliché : JYM). Vue sur le mont Te Arai (772 m) et le fond de la vallée de Maharepa (rivière Papeahi) à partir de la crête menant au Fairurani, avec en arrière plan à droite le mont Rotui (899 m), et à gauche le mont Mou'aputa (830 m), le Tohi'e'a (1207m) accrochant les nuages, qui constituent les trois plus hauts sommets de l'île.

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-vue sur Mt Tearai, Moua

 

PHOTO 2 et 3 (cliché : JYM). Vue du sommet vers 720 m d'altitude avec son antenne parabolique en 1997, et comparaison avec 2011 : les arbres endémiques Glochidion nadeaudii (Euphorbiaceae) et indigènes Crossostylis biflora (Rhizophoraceae) abritant la seule population connue de l'orchidée indigène Tuberolabium papuanum de l'île de Mo'orea ont complètement brûlé. 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-antenneMoorea antenne Fairurani & station Tuberolabium sept 1997

 

 

 

 

PHOTO 4, 5 et 6 (cliché : JYM). Comparaison entre 2006 (avant l'incendie), 2009 (un an après) et 2011 (trois ans après) de la végétation de crête encerclant un vallon boisé et humide en contrebas du sommet avec l'antenne 

Moorea-Fairurani-10 août 2006-vue vallon Miconia et MahareMoorea-Fairurani-3-4 aout 2009-crête brûlée & vallon 

 

 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-vue vallon Corymborkis

 

PHOTO 7 (cliché : JYM). Colonisation de la crête brûlée par l'herbacée pérenne stolonifère indigène Dianella intermedia (Hemerocallidacceae) auparavant rare dans les formations à fougère indigène Dicranopteris linearis(Gleicheniaceae) et petit arbre indigène Metrosideros collina (Myrtaceae). 

Moorea-j19-21uillet-2011-Fairurani-Dianella recolonisation

 

 

 

PHOTO 8 et 9 (cliché : JYM). Jeune plant de Pittosporum taitense (Pittosporaceae) dans une lande herbeuse dominée par Emilia spp. (Asteraceae) et quelques touffes de la grande graminée Miscanthus floridulus (Poaceae). Parmi les autres rares espèces ligneuses endémiques ayant colonisé la zone brûlée figure également Macaranga attenuata (Euphorbiaceae) et Commersonia bartramia var. tahitensis (Malvaceae).

 Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-plantule Pittosporum 

 

 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Commersonia fl & fr 

 

PHOTO 10 (cliché : JYM). Fruit mûr (baie) de Melastoma malabathricum (syn. M. denticulatum, Melastomataceae), un petit arbuste aux graines activement disséminées par les passeriformes introduits Zosterops lateralis, seuls oiseaux frugivores sur le site.

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Melastoma denticulatum

 

 

PHOTO 11 (cliché : JYM). David et Erica dans l'une des sept placettes d'étude de 100 m² installée en zone anciennement brûlée, estimant le recouvrement des herbacées (principalement les fougères indigènes Dicranopteris linearis et Nephrolepis hirsutula) et la régénération des ligneux dans des quadrats de 1 m².

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-David & Erica quadrat

 

 

 

 

 

PHOTO 12 (cliché : JYM). Crosse et jeunes frondes de la grande fougère indigène Blechnum capense(Blechnaceae) ayant apparemment survécu au feu grâce à son rhizome persistant. 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Blechnum capense

 

PHOTO 13 (cliché : JYM). Inflorescence de Machaerina bidwillii (Cyperaceae) une herbacée indigène pérenne formant de petites touffes, très rare sur le site. 

Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Machaerina infl

 

 

 

 

PHOTO 14 (cliché : JYM). Rejets de souche d'un petit arbre brûlé d'Ixora mooreensis (Rubiaceae), également observés chez les petits arbres indigènes et endémiques Metrosideros collina (Myrtaceae), Astronidium sp. (Melastomataceae), Weinmannia parviflora (Cunoniaceae), Alstonia costata (Apocynaceae) ou Tarenna sambucina (Rubiaceae), qui se révèlent être de bons "resprouters". Les arbres comme Fagraea berteroana(Loganiaceae), Meryta lanceolata (Araliaceae) et les fougères arborescentes Cyathea affinis (Cyatheaceae) n'ont eux pas survécu. Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Ixora sp. reprise  

PHOTOS 15 (cliché : JYM). Inflorescence du santal Santalum insulare var. raiateense (Santalaceae), petit arbre endémique des îles de Raiatea et Moorea (Société) présentant de nombreux rejets de souches après l'incendie. Ce taxon serait apparemment adapté aux feux d'origine naturelle (espèce dite "pyrophile" ou "pyrophyte").

 Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-Santalum insulare fleur 

 

 

 

 

PHOTO 16 (cliché : JYM). Capture d'un "Cent-pied" Scolopendrina subspinipes (Myriapodes) sous la bâche ayant servi de campement pour les 3 jours de mission. Ce prédateur d'insecte est particulièrement commun dans les souches d'arbres brûlés et sous les branches mortes au sol. Moorea-19-21 juillet-2011-Fairurani-cent pied & Elie 

 

 

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